mardi 12 mars 2024

Lyon fait école

Et si on retournait à l'école ? À l’École de l’Anthropocène ? 

Festival d’idées, unique en son genre en France, entièrement dédié au changement global au croisement des sciences, des arts et des sociétés, il explore, via de multiples formats ouverts à toutes et tous, les enjeux à relever et les alternatives transformatrices et créatives nés de la crise de l’habitabilité que nous traversons. Et il se déroule à Lyon du 20 au 23 mars prochains. 


Vous pourrez m’y retrouver le mercredi 20 mars, dans le cadre de la série de masterclasses Sciences Dessinées qui visent à expliciter le processus de vulgarisation scientifique en bande dessinée. Intitulée Le Genre du capital - La sociologie est-elle un combat de chats ?, cette rencontre portera sur les méthodes que j’ai utilisées pour adapter l’essai de Céline Bessière et Sibylle Gollac. Et dans la foulée, je répondrai en direct et en public aux questions de Lou Herrmann pour Radio Anthropocène.

Les jours suivants, mes collègues Olivier Jouvray, Tiphaine Rivière et Marion Montaigne animeront chacun·e une masterclass autour de leurs ouvrages respectifs. Et une foule d’autres événements sont proposés tout au long de la manifestation.

Alors, vous venez ? N’oubliez pas de vous inscrire au préalable sur le site.

20 mars 2024
14h30 - 16h30
Collège Truffaut
10 montée des Carmélites
69001 Lyon

dimanche 25 février 2024

Bientôt le 8 mars !

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, j’animerai deux rencontres autour de l’album Le genre du capital début mars. J'évoquerai aussi mon parcours professionnel : il sera donc question un peu, beaucoup, passionnément de féminisme !

© Atelier Canal
 
Retrouvez-moi d’abord le samedi 2 mars à 10h30 à la médiathèque André-Labarrère de Pau, à l’invitation de l’association Du côté des femmes 64, lieu ressource pour les femmes victimes de violences conjugales, leurs enfants et leurs proches. Cette initiative s’inscrit dans le copieux programme Mars attaque 2024.


© Clément Dorval/Ville de Paris

Puis rendez-vous le samedi 9 mars à 18h à la médiathèque Jean-Pierre Melville dans le 13e à Paris. Inscription gratuite (mais obligatoire) ici.

À Pau, comme à Paris, la rencontre sera suivie d’une séance de dédicaces.

Samedi 2 mars 2024
10h30
Médiathèque André-Labarrère
Place Marguerite Laborde
64000 Pau

Samedi 9 mars 2024
18h
Médiathèque Jean-Pierre Melville
79 rue Nationale
75013 Paris

mardi 13 février 2024

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes

Le 21 février prochain, Missak Manouchian entrera au Panthéon avec sa femme Mélinée. Soit quatre-vingts ans jour pour jour après son exécution au Mont Valérien par l’armée d’occupation allemande le 21 février 1944.

Ce même jour étaient fusillés tous les membres de son groupe - à l’exception d’Olga Bancic, décapitée en mai 1944 à Stuttgart. "Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant", comme le dit Aragon dans ses Strophes pour se souvenir, auxquelles est aussi emprunté le titre de ce post. Pour dix d’entre eux, les portraits de ces résistants figurent sur l’infamante Affiche rouge

Vivre à en mourir © Puchol/Galandon/Le Lombard, 2014

Je les ai dessinés tous dans les dernières pages de Vivre à en mourir, un album consacré au trajet de Marcel Rayman, l’un des "vingt et trois". Paru il y a dix ans et toujours disponible au Lombard, cette bande dessinée scénarisée par Laurent Galandon a fait l’objet de nombreux articles sur ce blog, que je vous invite à lire ou relire ici.

Ces vingt-sept planches originales sont exposées à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 24 février à la Médiathèque Lucie Aubrac de Vénissieux, dans le cadre d’un hommage plus large au groupe Manouchian. Vous trouverez toutes les infos ici pour l’expo et là pour l’hommage.

Le vernissage aura lieu vendredi 16 février à 18h, et nous vous y attendons, Laurent Galandon et moi-même, pour une visite commentée suivie d’une séance de dédicaces. 

Médiathèque Lucie Aubrac
Du mardi 13 au samedi 24 février 2024
Horaires
2-4 avenue Marcel Houël
69200 Vénissieux

mardi 6 février 2024

On va faire monter la Mayennaise !

Le saviez-vous ? Chef-lieu de la Mayenne, Laval est la ville natale du Douanier Rousseau, d'Alfred Jarry et d'Ambroise Paré ! Elle accueille aussi le Salon du disque et de la BD, auquel je participe ce dimanche 11 février.


 Dessin © Virginio Vona

Nous serons vingt-cinq autrices et auteurs en dédicace. Vous trouverez tous les détails concernant cette huitième édition sur le site de la manifestation, sa page Facebook ou son compte Instagram.

Salon du disque et de la BD
Dimanche 11 février 2024
9h-18h
Salle polyvalente
Place de Hercé
53000 LAVAL

dimanche 28 janvier 2024

En suivant la ligne 13

Dyonisiennes, Dyonisiens, réjouissez-vous : nous vous attendons, Sibylle Gollac et moi-même, ce vendredi 2 février, à la librairie La P’tite Denise, pour vous parler de notre bande dessinée Le Genre du capital.

Planche 12 © La Découverte-Delcourt, 2023

Parisiennes, Parisiens, faites un effort, le métro Basilique de Saint-Denis est à deux pas ! 

 

 

Source : page Facebook de la librairie

Non seulement la rencontre sera suivie d'une séance de dédicace, mais elle sera animée avec la complicité de lycéens du Lycée Suger, un établissement dédié aux métiers de l’image et du son.

Et vous hésitez encore ?

Vendredi 2 février 2024
À partir de 18h30
Librairie La P’tite Denise
14 place du Caquet
93200 Saint-Denis

mardi 23 janvier 2024

L'autre "Club des Cinq"

 

Deuxième sexe et 9ème Art, le documentaire de Laurent Tournebise consacré aux créatrices de BD, a été diffusé le lundi 22 janvier à 21h sur Culturebox. Ce communiqué de presse vous propose une présentation complète du propos et de la production.

Nous sommes donc cinq à raconter notre parcours et à aborder les difficultés que nous avons rencontrées en tant que femmes. Nous voici réunies sur le composite ci-dessous avec, dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du haut à gauche : Laureline Mattiussi, Marie Bardiaux-Vaïente, Sandrine Revel, Claire Gaudriot, et moi-même.

 
 
Vous avez raté la première diffusion ? Bonne nouvelle : un replay est disponible en ligne jusqu’au 29 janvier !
 
Et la presse a apprécié, comme Laurence Le Saux dans Télérama :


Ou Charlotte de Frémont dans La Croix :

 Un grand merci à elles deux !

dimanche 14 janvier 2024

Les coulisses de la carte

Le Groupe communiste et citoyen du Conseil de Paris m’a passé commande de sa carte de vœux 2024. Les consignes étaient les suivantes : JO 2024 obligent, imaginer un visuel relié au sport, mais plutôt sous l’angle de la pratique amateur et populaire ; faire figurer la Tour Eiffel, comme sur les cartes des années précédentes.

Pour parvenir à ce résultat, j’ai commencé par remplir d’esquisses les pages de mon carnet, avant de sélectionner trois pistes. C’est sans doute le mot "populaire" qui a fait émerger les deux figures centrales du tableau de Delacroix, La liberté guidant le peuple, au cours de mes recherches. À la place du drapeau français, la femme pourrait brandir les couleurs de Paris, bleu et rouge.

Le fait est que ces propositions laissaient de côté un aspect pourtant présent dans les instructions de départ : "on doit également pouvoir réfléchir aux JOP comme un moment qui prône le respect et les valeurs éducatives du sport et qui aspire à construire un monde de paix". J’ai donc repris mon crayon pour une nouvelle salve d’esquisses, qui a débouché sur ces trois options.

Alors ? Eh bien, comme souvent, on m’a demandé de mixer deux d’entre elles : j’allais devoir combiner les deux personnages empruntés à Delacroix avec la piste, le drapeau de la paix et l’ombre de la Tour Eiffel.

Dans une première version, la piste était couleur de terre battue, et franchement, ça ne fonctionnait pas : cette teinte était trop proche de celle de la peau de la nageuse ; saturée en rouge, elle venait trop au premier plan.

J’ai donc opté pour le bleu que revêtent les pistes de certains stades. Cette couleur froide a l’avantage de "reculer" optiquement, ce qui met mieux en valeur les personnages. J’ai aussi modifié la disposition de l’ombre de la Tour Eiffel, afin de faire de la place au mot "paix".

 
 Source https://www.sport-time.fr/
 
Dernière anecdote : contrairement à ce que j’ai pu lire ici ou là, les couleurs du ballon de volley n’ont aucun rapport avec celles du drapeau ukrainien. L’année 2023 a été marquée par la poursuite ou la reprise de nombreux conflits, en privilégier un n’aurait eu aucun sens. Non, ce jaune et ce bleu sont tout simplement ceux du ballon de volley officiel des prochains Jeux Olympiques ! Et ils ont l’avantage de bien se détacher sur le fond passablement complexe de l’image.

Cette longue digression a failli me faire perdre de vue l’essentiel : aimables lecteurs et lectrices de ce blog, je vous souhaite une belle année 2024 aussi savoureuse que fructueuse !



samedi 23 décembre 2023

Plaisir d'offrir

Ciel ! Déjà le 23 décembre, et vous êtes à court d’idées de cadeaux à (vous) offrir… En toute modestie, je vous conseille ces quatre ouvrages auxquels j’ai contribué, du plus théorique au plus littéraire, du plus félin au plus ironique.
 

Je commence par une des très belles surprises de cette année 2023 : la troisième livraison de Décor, la revue annuelle de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Historienne de l’art et professeur de théorie, Lucile Encrevé y a écrit Dessin et engagement, la part oubliée des femmes des Arts Déco, un texte fervent où elle revient sur le parcours engagé de plusieurs anciennes étudiantes, dont le mien. Comme quoi, la thématique annoncée, "Trans", est beaucoup plus large qu'il n'y paraît.
Sortie en novembre, cette copieuse revue de 352 pages est disponible en librairie ou auprès des Presses du Réel.

 

 

Je vous ai déjà parlé ici de l’album collectif L’Alibi, paru le 2 novembre aux éditions Philéas. Vous trouverez l’édition ordinaire (couverture de Hugues Labiano) et l’édition Collector Canal BD (couverture de Laurent Astier avec un cahier graphique supplémentaire) dans toutes les bonnes librairies spécialisées BD. On en dit le plus grand bien sur les sites BDGest, Le Mag du Ciné ou Planète BD, pour n’en citer que quelques-uns.

 

Continuons de remonter le cours de cette année riche en publications, avec les Chroniques allumées de Jean-Louis Wiart accompagnées de mes illustrations. On est pas peu fiers de l’article paru dans Le Monde sous la plume de Sylvain Siclier !

 

Mais on a aussi beaucoup aimé ce qu’en disent Franck Guigue sur son blog Action-Time, Francis Capeau sur son blog Les Dernières nouvelles du jazz et Christian Wasselin sur le site Web Théâtre.

 

Au mois de mai sortait Le Genre du capital. Le 13 décembre dernier, cet album adapté de l’essai éponyme des sociologues Céline Bessière et Sibylle Gollac a reçu le Prix lycéen de la BD d’économie 2023.

Si vous avez deux heures et cinquante minutes devant vous, vous pouvez revoir l’intégralité de l’après-midi de débats et la cérémonie qui ont eu lieu au Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique aka Bercy. En avance rapide, vous pouvez aller directement à 01:58:50 pour l’annonce du titre lauréat et à 01:59:34 pour le discours particulièrement inspiré de Sibylle Gollac.

Une autre vidéo, nettement moins longue, vous permettra de nous entendre, Céline Bessière et moi-même, lors d’une interview à la librairie Mollat. C’était au mois de juin - pour sûr, ce blog a pris du retard - et le croirez-vous ? Nous parlons de genre, de capital et de chats.


dimanche 26 novembre 2023

Un festin pour les bédévores

La 13e édition du SoBD, le Salon de la BD au cœur de Paris débute ce vendredi 1er décembre 2023. Du moins le salon proprement dit, la programmation des différents événements associés ayant commencé le 23 novembre.

 Illustration © Loustal

Jacques de Loustal, qu’on ne présente plus, et l’historien de l’art et chercheur Erwin Dejasse en sont les invités d’honneur. Une quinzaine dédiée permettra de (re)découvrir la bande dessinée espagnole.

Avec ses 150 auteurs en dédicace, ses 70 exposants, ses 12 expositions, ses 7 ateliers et sa master-class exceptionnelle animée par Loustal en personne, cette édition a de quoi rassasier les plus boulimiques des bédéphiles.

Il ne faudrait pas que j’oublie de vous parler des 13 tables rondes ! Le samedi 2 décembre, de16h à 16h50, j’animerai la rencontre Lettrage manuel vs typo manuscrite avec Jean-Noël Lafargue et Nylso ; puis de 17h à 17h50, je débattrai en compagnie de Sylvain Insergueix et Manuel Hirtz de la grave question suivante : La bande dessinée de fiction est-elle révolue ?

Le dimanche 3 décembre, de 17h30 à 18h10, Erwin Dejasse, Philippe Morin, Christian Rosset et moi-même commenterons chacun une planche de Loustal. Pour ma part, j’ai choisi cette page extraite de l'album Pigalle 62.27.

Loustal & Götting © Casterman 2012

Pour télécharger le programme complet, obtenir son badge gratuit d’accès au salon, s’inscrire à une rencontre, un atelier… c’est par ici

SoBD #13
Vendredi 1 décembre 2023 – 15h00 à 19h00
Samedi 2 décembre 2023 – 11h00 à 19h00
Dimanche 3 décembre 2023 – 11h00 à 19h00
Halle des Blancs-Manteaux
18 rue Vieille du Temple
75004 Paris

mercredi 1 novembre 2023

Alibi mode d'emploi

Après un premier recueil de fictions policières intitulé Le Crime parfait, les éditions Philéas ont imaginé un nouvel album collectif autour du thème de L’Alibi. J’y figure avec une histoire de six planches à la limite du hors-sujet : une variation sur l’histoire de Caïn, intitulée L’Œil était dans la tombe (on connaît ses classiques).

De l’esquisse à la mise en couleurs, voici les étapes de la planche 2. 

 © Jeanne Puchol/Philéas, 2023

Les autres récits sont signés Laurent Astier, Jimmy Beaulieu, Olivier Berlion, Xavier Betaucourt, Benoît Blary, Vincent Froissard, Laurent Galandon, Richard Guérineau, Séverine Lambour, Etienne Le Roux, Jack Manini, Thierry Robin, Benoit Springer, et sont accompagnés des textes savoureux d’Anaïs Bon. Ils sont réunis sous deux couvertures différentes, l'une pour l'édition ordinaire et l'autre pour l'édition Collector Canal BD, avec un cahier graphique en bonus.

Illustrations de couverture © Hugues Labiano (à gauche), Laurent Astier (à droite)/Philéas, 2023

Je vous invite à lire la présentation de l’album sur le site de l'éditeur.

L’Alibi sort ce 2 novembre. Dès le samedi 4 novembre à partir de 15h, je serai en dédicace à la librairie Bulles en tête Vaugirard, en compagnie de Benoît Springer et Vincent Froissard. Pensez à réserver votre exemplaire par téléphone au 01 44 93 70 93 ou par mail vaugirard@bullesentete.com. Ou venez simplement regarder les originaux de nos planches, la librairie organisant aussi une expo-vente.

Samedi 4 novembre 2023
15h-19h
Librairie Bulles en tête
235 bis rue de Vaugirard
75015 Paris

mardi 10 octobre 2023

Les sorcières sont parmi nous

Entre octobre 1976 et septembre 1978, un périodique de bande dessinée unique en son genre fit une (courte) apparition au firmament du 9e art : Ah!Nana. Créé par les Humanoïdes Associés, conçu par et pour des femmes, ce magazine réunissait la fine fleur des autrices (et quelques auteurs) de l’époque, autour de thématiques décoiffantes. Celle de l’avant-dernier numéro - l’homosexualité - lui valut d’être interdit aux mineurs. Le dernier numéro, consacré à l’inceste, fut quant à lui censuré pour pornographie - quand nombre de journaux masculins dont le contenu était tout aussi pornographique ne furent pas inquiétés. L’histoire est racontée dans cet article de Wikipédia, avec des références qui permettent d’en savoir plus. 

Au printemps dernier, l’idée germe dans la tête des responsables de l’actuel Métal Hurlant : publier un hors-série dédié à Ah!Nana. Il y aura des reprises d’histoires parues dans la défunte revue, des interviews et des portraits de leurs autrices, le tout abondamment illustré par des dessinatrices d’aujourd’hui. Je suis alors contactée par la rédaction, qui me demande de réaliser une couverture pour la version luxe du hors-série - un tirage très limité réservé à cent souscripteurs prêts à en payer le prix. 

L’idée de cette image m’est venue assez vite. Il m’a suffi de piocher dans l’actualité du moment : impacts du dérèglement climatique, humanité augmentée, violences faites aux femmes... Puis j’ai combiné ces éléments avec la figure iconique de Rosie la riveteuse, pour créer un visuel à la fois actuel, futuriste et ambivalent, comme pouvaient l’être les couvertures d’antan

De la première esquisse à l'encrage avant mise en couleur numérique, ça donne ça :

Même si mon illustration n’y figure pas, vous me retrouverez dans l’édition ordinaire, puisque j’ai été invitée à participer à la table ronde La place des femmes dans la bande dessinée. Florence Cestac, Vincent Henry, Elizabeth Holleville, Brouette Hurlante, Pixel Vengeur et moi-même y parlons de notre expérience d’Ah!Nana, que ce soit à l’époque pour les plus âgé·es d’entre nous, ou en découvrant le titre aujourd’hui, pour les plus jeunes.

Illustration © Cecilia Capuana

En kiosque depuis le début du mois d’octobre, ce hors-série est donc indispensable ; et sûrement appelé à devenir aussi collector que les neuf numéros historiques !

jeudi 28 septembre 2023

Sombre clarté

Lumières du polar : sous ce titre, et avec un dessin de couverture de Boris Séméniako, le numéro 190 de Manière de voir se penche sur tous les aspects de ce genre littéraire.  

Après un édito qui annonce la couleur - Quand le monde est une scène de crime -, il est question de La séduction du hors-la-loi, de La réalité (qui) dépasse la fiction, puis des Noces du polar et du politique.

Cela ne vous surprendra pas : quand on m’a proposé, en juin dernier, de réaliser une bande dessinée pour ce numéro, c’est précisément un scénario mettant en scène un homme politique corrompu qui m’est venu à l’esprit.

Ce court récit intitulé La Planque est disponible gratuitement en ligne sur le site du bimestriel. Mais il y a bien d'autres choses à apprécier dans ce numéro, en particulier les nombreuses peintures de Jacques Monory qui accompagnent les articles, tous passionnants. Cela vaut largement les 8,50 € que coûte la version papier. 

Fidèles visiteuses et visiteurs de ce blog, comme d’habitude, vous avez droit à un bonus : les esquisses préparatoires des deux planches.