vendredi 25 mars 2016

Revue de presse, suite

La revue de presse de la semaine est résolument féminine et engagée !


Lucie Servin sur son blog Le Calamar Noir :

"À l’heure où les CRS chargent les manifestations étudiantes contre le projet de loi El-Khomri, l’album Contrecoups, signé par le journaliste et scénariste Laurent-Frédéric Bollée et son amie dessinatrice Jeanne Puchol, rappelle les événements de la nuit du 5 au 6 décembre 1986, où Malik Oussekine, 22 ans,  a été tabassé à mort, dans un hall d’immeuble, par des CRS chargés de réprimer une manifestation étudiante. Une reconstruction documentaire sous la forme d’un thriller historique, trente ans après les faits, à la mémoire d’un homme assassiné, en rappel d’une bavure policière emblématique."
 
Catherine Cazalé sur ICART in & out :
"Alors, ils y vont, ils poussent Malik dans l’entrée d’un bâtiment et l’un d’eux le cogne avec ce qu’il appelle son bidule (une matraque). Du sang éclabousse les boîtes aux lettres du vestibule. Mais ça ne suffit pas, il faut qu’il s’écoule jusqu’à la dernière goutte, comme le sperme à la seconde de l’orgasme. De la petite mort. La jouissance est à ce prix. Le flic jouit et Malik meurt."

Marie-Hélène Le Ny sur 50/50 magazine :
"L’angoisse et la colère montent tout au long du récit, non seulement à cause de l’injustifiable mort de Malik, mais surtout parce que l’on voit se mettre en place une « raison d’État » qui cherche à excuser la violence de sa police en salissant la mémoire d’un innocent."

 La Singette Missdinguette sur Le Mague :
"Malik Oussekine, si ça tombe de nos jours aurait été déchu de sa nationalité pour crime de mine basanée et terrorisme. En 1986, il y a trente ans, c’est une matraque haineuse d’un flic voltigeur qui lui a ôté la vie. Il aurait eu cinquante ans de nos jours. C’est à partir de ce constat révoltant que Jeanne Puchol et Laurent-Frédéric Bollée ont consacré de longs mois à mettre en scène et en images cette bavure qui a marqué toute une génération. Histoire de ne pas oublier. Un récit haletant mené tambour battant et en noir et blanc nous scotche à ce roman graphique de très grande qualité, par des artistes talentueux et généreux."
 

La radio n'est pas en reste : Christine Siméone y consacrera un sujet pendant une news sur France Inter lundi 28 mars dans la matinée (désolée, ce n'est pas plus précis que ça) et Jean-François Cadet nous recevra, LF Bolée et moi-même, pour son émission « Vous m'en direz des nouvelles » sur RFI mardi 29 mars de 15h10 à 16h.

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